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Collaboration spéciale : Dominique Lelièvre (CKRL)
Le nouveau député fédéral de Beauport-Limoilou, Alupa Clarke, entend être « quelqu’un de proximité qui détruit les frontières et qui va vers les gens ». L’élu conservateur s’engage d’ailleurs à poursuivre le porte-à-porte à raison de quatre heures par semaine, a-t-il révélé au cours d’une entrevue vendredi matin à CKRL 89,1.
Élu avec 30,6 % des voix, Alupa Clarke se réjouit de la victoire même s’il concède que la lutte a été serrée avec les candidats libéral et néodémocrate. Se disant « de nature optimiste et heureux », c’est avec confiance qu’il entame ce premier mandat au cours duquel il espère être « le député de tous ».
C’est pour cela que je n’ai pas pris de position alarmiste sur aucun dossier, poursuit-il. Je vais me pencher d’une façon neutre sur tous les dossiers pour voir ce qu’il en est […]. C’est certain que je vais devoir faire la démonstration de ce que je dis, et j’entends bien le faire et surprendre les citoyens. »
Le nouvel élu en est à cibler le lieu où il installera son bureau de circonscription. Il entrevoit la transition avec le député sortant Raymond Côté de manière « très positive ». « J’ai communiqué avec lui par téléphone et ç’a été très cordial. Vous savez, nous avons des priorités qui sont très semblables, c’est-à-dire que les citoyens soient bien servis. […] Je suis convaincu que la transition va se faire en bonne et due forme », dit-il.
Alupa Clarke, 29 ans, est réserviste au sein des Forces armées canadiennes. Il milite au Parti conservateur depuis huit années au cours desquelles il a notamment été président de l’Association conservatrice de Beauport-Limoilou. Il a complété cet été un mémoire en science politique à l’Université Laval. « Aujourd’hui, je peux vous dire que je suis très content parce que pour la première fois de ma vie, je m’adonne à 100 % à ce qui me passionne réellement, c’est-à-dire la politique active », mentionne-t-il.
Le terrain avant tout
Questionné relativement à son désistement à deux reprises au débat des candidats de Beauport-Limoilou, qui a finalement eu lieu en son absence le 6 octobre, Alupa Clarke assure avoir été de bonne foi durant tout le processus. Cependant, la venue du premier ministre sortant Stephen Harper pour un rassemblement à Québec a forcé son retrait lors de la première date. « Pour la nouvelle date, on était à dix jours ou presque du scrutin, et donc moi j’ai décidé que ma priorité était d’être sur le terrain. Ce soir-là, j’ai rencontré 500 personnes, j’ai été à trois bingos, j’ai fait mes 100 portes dans la soirée », détaille-t-il.
Priorité à l’économie
Le nouveau représentant des gens de Beauport-Limoilou cible trois dossiers prioritaires, au cœur desquels le développement économique trouve une place de choix :
- Revitalisation économique. Alupa Clarke dit vouloir travailler en collaboration avec la Ville de Québec pour attirer des PME dans ce secteur. Disant avoir écouté les préoccupations des citoyens et des conseils de quartier, il cible aussi certaines artères commerciales à « revitaliser », « embellir », « où il y a plusieurs terrains vacants » : chemin de la Canardière, boulevard des Capucins, 1re Avenue, 3e Avenue et rue Seigneurial, notamment.
- Investissement dans les infrastructures. Le député souhaite donner plus de moyens aux centres communautaires, sportifs et récréatifs de la région. « Je m’engage à faire en sorte que les programmes fédéraux servent aux centres qui sont à proximité des citoyens », dit-il, citant le centre communautaire Jean-Guy Drolet, le Patro Roc-Amadour et la Baie de Beauport.
- Nouveaux arrivants et lutte à la pauvreté. Rappelant qu’il y a plus de 4000 immigrants dans sa circonscription, Alupa Clarke estime que « les nouveaux arrivants et les plus démunis dans le comté se sentent parfois en exclusion sociale. Je veux détruire ce sentiment en allant directement vers eux, sans attendre qu’ils viennent à mon bureau, et puis je vais leur présenter les organismes qui sont là pour leur venir en aide. »
Port de Québec : le dossier de la poussière rouge « réglé »
Au sujet des préoccupations des citoyens de Limoilou relativement aux émissions de polluants émanant du Port de Québec, Alupa Clarke estime que le dossier de la poussière rouge est « réglé », citant les récents rapports du directeur de la Santé publique de la Capitale-Nationale, qui a statué que les émissions de nickel dans l’air représentaient un risque « faible ».
Au cours de sa campagne, il dit avoir tenté de « sortir un peu de la mêlée, du débat partisan, pour informer les citoyens de ce qui avait été fait. Bien entendu, je m’engage pour le reste de l’histoire à vérifier ce qu’il en est pour les autres préoccupations », faisant référence aux particules toxiques qui n’ont pas été analysées par la Santé publique.
Il dit faire « confiance aux institutions gouvernementales » et estime que l’administration portuaire ainsi que les différends paliers de gouvernements « font ce qu’il faut ».
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